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dimanche 7 août 2011

20-GIF ANIMES

Mr WHAITE, Pulp fiction (néons animés aux références cinématographiques).


INTRODUCTION

Définition
L’animation repose sur le principe d’un défilement d’images (photos, dessins, peintures) regroupées sous forme de calques dans un seul fichier de type .gif.
Cette animation peut être élaborée à partir d’une seule image (démultipliée par duplication) ou bien à partir d’images successives (dessins pour flipbook, photos prises en mode rafale et même images de vidéos) ou d’images différentes (création de diaporama, de compilation, de cadre 3D, de petite vidéo).
Le minimum requis est de 2 images et le maximum est de plusieurs dizaines. Les images doivent être toutes de la même taille, être redimensionnées pour alléger le poids global et doivent le plus souvent (selon les logiciels utilisés) être copiées en fichers .gif avant d’être utilisées.
L’animation est basée sur la vitesse de défilement des images, vitesse qui peut être la même pour toutes les images ou modulée pour chacune d’entre elles. Le nombre de répétitions du visionnement peut être décidé (1 ou plusieurs fois) de même que le choix d’une boucle infinie.


Manège de la Croisette. Photos et gif animé, R. Patin.


Effets
Les effets de mouvement sont variés et peuvent s’appliquer :
-          A l’image globale (ex : rotation)
-          A un cadre superposé à l’image (ex : médaillon ovale)
-          A un motif démultiplié et superposé à l’image (ex : pluie)
-          A un seul ou à plusieurs détails incrustés dans l’image (ex : texte, objet ou figure)
-          A un ou plusieurs détails de l’image originale (préalablement retouchée ou non)
On peut lister les effets (cumulables) ci-dessous :
-          Défilement, déroulement, déplacement, tremblement, battement, écoulement, pivotement, flottement, balancement, clignotement, rotation, scan…
-          Apparition/disparition, clair/sombre, près/loin, net/flou ou pixellisé, ouverture/fermeture…
-          Démultiplication, reflet, effet kaléidoscope…
-          Déformation, métamorphose, tourbillon, torsion, explosion…
-          Interprétation avec passage du noir et blanc à la couleur, d’une couleur à une autre, de la photo au dessin, du positif au négatif, d’un aspect neuf à un aspect vieilli…
-          Brillance, scintillements, reflets mouvants…

Le risque est d’arriver, comme c’est le cas aujourd’hui dans 99% des cas sur Internet (Banques de gifs animés), à des créations kitsch avec des cartoons, des elfes, des textes (« Love » etc), smileys et autres émoticônes brillants, irisés et clignotants recréant un univers de « Barbie au pays de l’arc-en-ciel ». L’enjeu est de taille : comment utiliser ces effets à des fins de création ? 

Certaines créations sont cependant à considérer avec attention, comme celles de Jamie BECK, des « cinemagraphs » présentant un ou deux détails animés et constitués d’une photo et d’images vidéo en haute résolution ; les oeuvres de Rick SILVA (brésilien) sont davantage des photographies plasticiennes avec des formes géométriques mouvantes sur fond de paysage naturel... 


BECK Jamie et BURG Kevin







SILVA Rick (brésilien), "Antlers WiFi", 2011.



GUPPY Mike, Le Cri (réinterprété d'Edward Munch, 1893), avec une sélection en surbrillance pour les contours du personnage principal de tableaux célèbres. 




GOMARIZ Emilio, Extremity, 2010.



REED+RADER, 2011.



CALLEN Kerry, Animation de couverture d'ancien Comics, 2011.