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lundi 20 juillet 2015

385-ESSAI DE TABLEAU RÉCAPITULATIF DES QUESTIONS CONCERNANT : AI WEIWEI, GABRIEL OROZCO ET PASCALE MARTHINE TAYOU





- WEIWEI Ai (né en 1957), Untitled, 2015,
photo diffusée par l'artiste le 22 juillet 2015,
autoportrait au passeport restitué.

- OROZCO Gabriel (né en 1962), Untitled (Yokohama), 2001,
valise de l'artiste, 73,7x55,9x30,5 cm, vue de la Triennale Internationale d'Art Contemporain, Yokohama.

- TAYOU Pascale Marthine (né en 1967), Masques Passeport, Au fil de l'Eau, détails, Rives de Saône, Lyon, 2012,
installation pérenne de 150 interprétations de masques africains en céramique colorée, dimensions variables (de 20 cm à 2 m environ).



NOUVEAU !
UN DOSSIER THÉMATIQUE TRANSMÉDIA EN LIGNE SUR CANOPÉ
M. BRUNO DURAND (IPR D'ARTS PLASTIQUES) : "LE MONDE EST LEUR ATELIER"

SUR LA MONDIALISATION DE L'ART, LIRE (EN LIGNE)
- l'article de Laurent Wolf paru dans la revue "Etudes", en 2007
- le court article de Julie Creen, paru dans "Africultures", en 2010,
- le court article de Philippe Dagen, paru dans "Le Monde", en 2012 :
et les articles (PDF) de la revue "Proteus", de mars 2015,
"QUE FAIT LA MONDIALISATION À L’ESTHÉTIQUE ?",
avec notamment l'article de Fiona Friedman et Paul Rasse (Université de Nice-Sophia Antipolis, I3M),
 'L'Art contemporain chinois entre métissage créatif et globalisation", pp 14-23.


LA FICHE RÉCAPITULATIVE TÉLÉCHARGEABLE ET MODIFIABLE EST EN BAS DE PAGE

LE MONDE
EST
LEUR ATELIER


AI WEIWEI




GABRIEL OROZCO




PASCALE MARTHINE TAYOU


UNE RENCONTRE 
ENTRE DES ÉLÉMENTS
CULTURELS
ENRACINES ET UN ART OCCIDENTAL CONTEMPORAIN ET
MONDIALISE

-plasticien chinois né en 1957,

-formé au cinéma à l'Académie de Pékin (1978) puis aux Arts plastiques à la Parson's School Academy of Design de New York (1981-82), il ouvre en 2003 un studio d'architecture, 

des œuvres majoritairement marquées par le détournement et l'imitation d'objets anciens, et la réalisation 
d’œuvres avec les matériaux précieux et les savoir-faire traditionnels chinois, comme si l'artiste voulait inverser l'image de la Chine commerciale actuelle (consommation de masse, de faible qualité et à bas coût),


-plasticien mexicain, né en 1962,


-formé à l’art par son père puis des études supérieures à Mexico et Madrid,



-des œuvres parfois marquées par l’Amérique latine
(langue, culture, littérature, art, cuisine faune et flore, préoccupations écologiques, intérêt à l’art précolombien)


-plasticien
camerounais, né en 1967,

-autodidacte,





-des œuvres fortement marquées par ses racines africaines (apparence physique, aspects autobiographiques notamment liés à l’enfance,  intérêt à la couleur, à l’éclectisme, à la vie urbaine, intérêt à  l’histoire coloniale et  à l’Afrique contemporaine, aux drapeaux, symboles et stéréotypes du continent africain, intérêt aux arts tribaux, à la magie vaudou, à l’art pré-colonial)


UNE VIE ARTISTIQUE
NOMADE À TRAVERS
LE MONDE


-séjourne 12 ans à New York (1981-1993) et vit depuis à Pékin et Shanghai mais voyage beaucoup en Chine, et dans le monde sauf entre 2011 et 2015 où son passeport lui a été retiré,

-reconnu à l'international au début des années 2000, célèbre dans son pays par son blog dès 2005 mais ne réalise en Chine une exposition individuelle qu'en 2015, 



-séjourne notamment au Mexique (Mexico, Oaxaca), aux USA (New York) et en France (Paris),




-reconnu rapidement à l’international et plus tardivement dans son propre pays,



-séjourne au Cameroun (Yaoundé), en Belgique (Gand), 
-a séjourné notamment en Suède (Stockholm) et en France (Paris),



-reconnu dans son propre pays et à l’international mais marqué par les labels « africain » et « écologique »,


LE MONDE
EST
LEUR ATELIER


AI WEIWEI




GABRIEL OROZCO




PASCALE MARTHINE TAYOU


DÉMARCHE


-une attitude personnelle provocatrice affirmant la liberté d'expression et l'avenir mais une attitude ambiguë entre détournement voire destruction de biens culturels chinois anciens (objets, architecture, sculpture) et la volonté de mettre en valeur ce même patrimoine à la lumière de l'art contemporain (préservation, reconstitution, reconstruction, utilisation des matériaux précieux et des savoir-faire traditionnels),

-un intérêt au paysage urbain et à ses transformations (photos, vidéos, architecture),

-un engagement citoyen sur les scandales (corruption, injustice) notamment par le biais des réseaux sociaux (blogs puis après leur interdiction,Twitter et Instagram) qui a fait de l'artiste un symbole international de la défense des Droits de l'Homme,

-un art engagé où les objets sont le plus souvent symboliques de la Chine (géographie, histoire, tradition, production), de la masse des individus ou bien de son histoire politique personnelle (agression, arrestation, détention, destruction de son atelier de Shanghai, surveillance, privation de passeport),

-un art de la collection, de l'accumulation du même objet et de sa présentation ou de son détournement par dizaines, centaines puis milliers d'exemplaires,


-son intérêt pour la matière en mouvement dans l’espace et le temps, le conduit à mettre en évidence les notions de centre, axe, direction et expansion, mais également de compression, de déformation, d'usure et d’altération, dans la construction de l'objet, dans la structure du minéral, dans la croissance du végétal ou du squelette, dans le mouvement du corps animal et du corps humain (à pied ou en véhicule) et dans le geste créateur,

-les matières différentes, organiques et synthétiques, affirment ainsi, dans ses œuvres, des constructions, des apparences et des altérations semblables et répétitives,

- l’artiste est notamment intéressé par les formes de l’atome et celles des corps célestes et de leur orbite, et il cherche à repérer des formes et déplacements semblables dans le monde quotidien, à les codifier (schémas, règles, calculs informatiques) et à les mettre en évidence, en traçant cercles et ellipses, en présentant, créant ou déformant sphères et ellipsoïdes (et autres volumes), tout en laissant l’objet, le texte,  la chose ou la figure identifiable,

- le jeu est souvent utilisé par l’artiste comme un microcosme dont il change l’apparence et les règles, pour créer de nouveaux déplacements des pièces et des joueurs, tout en mettant en évidence le rôle du hasard, voire du destin,



-conjugue ses racines camerounaises et son identité africaine post-coloniale avec sa vie européenne et son nomadisme international, mélangeant souvenirs et impressions, rituels et symboles, actualité et modernité, critique politique et sociale de la mondialisation et des échanges humains, le tout avec une volonté de poésie, d'imaginaire, de magie, de spiritualité, d'énergie vitale et d'ouverture,


-les matières, objets et images de toutes origines sont pour lui les traces et symboles de sociétés et d'histoires différentes qu'il conjugue dans une même oeuvre,


-l'artiste est intéressé par la représentation de la figure humaine, l'évocation des figures animales, la représentation et la présentation de végétaux, la présentation d'objets et de matières industrielles et organiques,

LE MONDE
EST
LEUR ATELIER


AI WEIWEI




GABRIEL OROZCO




PASCALE MARTHINE TAYOU


UNE PRATIQUE ARTISTIQUE
DIVERSIFIÉE 
ET DES ŒUVRES
HÉTÉROGÈNES

-(peinture, à ses débuts), dessin d'architecture et de design,

-sculpture (modelage, moulage, fonte, taille directe, présentation et détournement d'objets et matériaux, assemblage, installation, diorama, installation in situ, environnement, performance),

-projection de vidéos,




-photo, art vidéo, infographie,

-architecture (studio Fake Design), 


-dessin et empreinte, peinture,

-sculpture (modelage, moulage, fonte, taille directe, présentation et détournement d'objets, assemblage, installation, installation in situ, environnement, performance),

 -installation multimédia projection de vidéos, fond sonore musical),



 -photo, art vidéo, infographie,

-architecture,



-dessin, collage,

-sculpture (moulage, fonte, taille directe, tableau-relief, présentation et détournement d'objets, assemblage, installation, installation in situ, environnement, performance),

-installation multimédia, intérêt à l’obscurité ponctuée de lampes et de projections d’images, à un fond sonore diffusant des enregistrements naturels (chants d’oiseaux, bruits d’eau),

-photo, art vidéo,



UNE CRÉATION
INSPIRÉE 
DES CULTURES 
RENCONTRÉES

-un intérêt axé sur la Chine et ses périodes anciennes mais dans la synthèse avec la culture actuelle mondialisée (art contemporain international, marques internationales, Coca-Cola, Ikea), les échanges et les voyages (projet Fairytale, 2007),


-intérêt aux techniques de création, aux théories scientifiques, aux collections muséales, aux paysages, aux architectures, à l'écologie,

-hybridation des cultures passées/présentes,



-intérêt à l’histoire, aux rapports sociaux, à l'habitat précaire, à la société de consommation, à la publicité, à l’écologie, aux collections muséales…

-hybridation des cultures passées/présentes et différentes, reflet d'un village et d'un monde contemporains globalisés,



UNE CRÉATION
INSPIRÉE PAR LES 
MATÉRIAUX TROUVES


-collecte d'objets anciens, de matériaux précieux voire d'architectures anciennes, emblématiques de la culture chinoise,

-appropriation des objets antiques (transformés, peints, détruits, imités) et continuité des savoir-faire artisanaux, avec des matériaux nobles le plus souvent mais parfois avec des matériaux pauvres (thé, matériaux de construction ou de destruction, boîtes de conserve) mais symboliques,

-un changement de matière d'objets anciens et contemporains représentés à l'échelle 1/1,

-une rigueur géométrique dans la réalisation d'une oeuvre massive isolée, dans la répétition de formes pures ou dans l'alignement ou l'accumulation d'objets par centaines,








-une hybridation de matériaux anciens et précieux avec d'autres matières précieuses ou avec des matières contemporaines et bon marché,


-collecte sur les lieux d’exposition et de création, notamment des objets emblématiques du pays,

-collecte de matériaux nobles et pauvres, objets, choses, matières industrielles et organiques, rebuts, déchets, matériaux de construction,

-beaucoup de ces matériaux et objets sont directement issus de la production de masse de la société de consommation et renvoient aux notions de surproduction, de gestion des déchets et de pollution de l'environnement (préoccupation écologique),


-art de la récupération, du recyclage, de la série, de la collection, avec une présentation montant une volonté de classification (ordonnancement, juxtaposition, espacement) scientifique (comme en sciences naturelles ou archéologie),




-une hybridation des matières, avec la volonté d’établir des rapprochements et des liens formels entre les différentes matières organiques et synthétiques, afin d'affirmer une structure commune,



-collecte en Afrique, sur les lieux d’exposition et de création et dans le monde entier, y compris par le biais d’Internet,


-collecte de matériaux nobles et pauvres, objets, choses, matières industrielles et organiques, rebuts, déchets,


-beaucoup de ces matériaux et objets sont directement issus de la production de masse de la société de consommation et renvoient aux notions de surproduction, de gestion des déchets et de pollution de l'environnement (préoccupation écologique),


-art de la récupération, du recyclage, de la série, de la collection hétéroclite (comme dans un Cabinet de curiosités), avec une présentation montrant une volonté d'accumulation (tas, empilement, étagement), de profusion, de confrontation, voire de désordre (comme dans un chaos urbain, un bazar ou une brocante), impression renforcée souvent par la diversité colorée,


-une hybridation des matières, avec la volonté d’opposer l’origine et les aspects des matériaux (nobles et pauvres, souples et durs) pour évoquer la diversité humaine et socio-culturelle et également les aspects positifs et négatifs des rapports entre les hommes et entre les hommes et leur environnement,


LE MONDE
EST
LEUR ATELIER


AI WEIWEI




GABRIEL OROZCO




PASCALE MARTHINE TAYOU


UN DÉPASSEMENT
DES CATÉGORIES
ARTISTIQUES
TRADITIONNELLES

-la photographie de rue en noir et blanc, montrant la réalité quotidienne et la vie sociale à New York (1981-93) puis à Pékin,

-les autoportraits et les performances en noir et blanc puis en couleur, à l'appareil photo puis au smartphone, à destination dès 2005 des réseaux sociaux (enquêtes et vie personnelle), des prises de photos obsessionnelles, par milliers, à tous les instants de sa vie,

-la photographie comme oeuvre documentaire en couleur de la réalité urbaine chinoise en pleine mutation, le suivi des réalisations architecturales pour les Jeux Olympiques de 2008, puis comme oeuvre de reportage sur les faits divers (tremblement de terre du Sichuan, 2008),

-la photographie comme oeuvre de réalité sociale dans le projet Fairytale People, 2007,

-la vidéo comme oeuvre documentaire sur la réalité urbaine de Pékin,

-une confrontation photo et vidéo et parfois photo et oeuvre,

-des reconstitutions d'objets et de sculptures anciennes (Zodiac Heads, 2010) et de lieux architecturaux anciens (Wang Family Ancestral Hall, 2015), mais également de scènes et de lieux contemporains (S.A.C.R.E.D, 2013, 81 Days, 2014)

-des objets détournés (3D) dessinant des animaux (3D),

-des éléments en 2D (mise en couleur et peinture, texte) recouvrant des éléments en volumes (vases, cloisons),

-des éléments en 3D dessinant des éléments en 2D (textes, images),







-la photographie de petites dimensions comme instantané mettant en évidence un concept, comme trace
d’intervention éphémère (performance, installation) et comme élément intégré à un collage ou une installation,

-dans "Photogravity", la photo de grandes dimensions de ses œuvres devient tout à la fois un musée rétrospectif, une nouvelle oeuvre à part entière et un ensemble sculptural,












-la vidéo à but documentaire sur son propre travail, comme oeuvre et comme trace de performance,

-une confrontation réel/représenté,

-des éléments en 2D (images, textes) recouvrant des éléments imprimés ou même en volume,

-des œuvres constituées de volumes recouverts de motifs 2D,


-des objets détournés (3D) dessinant des animaux (3D),

-des recherches  en 2D et 3D exposées comme des œuvres à part entière,




-la photographie de grandes dimensions comme instantané mettant en évidence un concept, et comme élément d'une installation (impression sur bois, sur miroir),

-l'utilisation d'outils graphiques (craies, fusains) comme matériaux,

-l'utilisation de matières non artistiques comme la poussière ou le chocolat,
















-la vidéo comme trace d'une performance et comme enregistrement documentaire sur les hommes et la société, et sa projection en superposition sur des installations,

-des tableaux-reliefs (craies, fusains, matières, petits objets) entre dessin/peinture et collage/assemblage,

-des éléments graphiques (dessins, images) passant en 3D par le biais de caissons lumineux ou de néons,


-la présence de miroirs recouverts de motifs (2D) mais reflétant l'espace réel (3D),

-des installations constituées d'un mélange d'éléments en 2D (textes, imprimés, dessins, photos, cartes) et d'éléments en 3D (matières, objets), voire d'impressions photographiques mises en espace pour reconstituer la 3D,



UNE PRISE EN COMPTE DU LIEU MUSÉAL
D'EXPOSITION

-phase importante de repérage réalisée par lui-même ou ses assistants, voire par le biais d'entretiens et de vidéos par Internet lors de sa privation de passeport,




-instauration d’un dialogue entre les œuvres et les espaces d’exposition (installations, installations in situ, environnements, œuvres multimédia),



-investissement des murs, sols et plafonds,


-investissement de lieux extérieurs (terrasse, cour, jardin) dont la fonction première n’est pas de servir de lieux d’exposition,


-phase importante d'installation des œuvres avec une équipe nombreuse d'assistants,








-phase importante de déambulation permettant la découverte de la ville et du lieu d’exposition,

-instauration d’un dialogue entre les œuvres et la culture du pays,

-instauration d’un dialogue entre les œuvres et les espaces d’exposition (installations, installations in situ, environnements, œuvres multimédia),

-investissement des murs, sols et plafonds,

-investissement de lieux interstitiels intérieurs (escalier, couloir) et extérieurs (terrasse, cour, jardin) dont la fonction première n’est pas de servir de lieux d’exposition,











-instauration d’un dialogue entre les œuvres et les espaces d’exposition (installations, installations in situ, environnements, œuvres multimédia),




-investissement des murs, sols et plafonds,


-investissement de lieux interstitiels intérieurs (escalier, couloir, bureaux, réserves, façade vitrée) dont la fonction première n’est pas de servir de lieux d’exposition,


-phase importante d'installation des œuvres avec une équipe nombreuse d'assistants,


UNE SCÉNOGRAPHIE
QUI FAIT OEUVRE

-installations in situ, environnements,

-un choix d’œuvres et une scénographie adaptée aux lieux,






-dialogue entre les œuvres de médiums différents dans un même espace, avec parfois projection vidéo,


-installations in situ, environnements,

-un choix d’œuvres et une scénographie adaptée aux lieux,





-dialogue entre les œuvres de médiums différents dans un même espace, avec parfois fond sonore ou projection vidéo,





-installations in situ, environnements,


-un choix d’œuvres et une scénographie adaptée aux lieux,

-adaptation (réduction, fusion) des projets et des séries en fonction du volume attribué et des espaces disponibles


-dialogue entre les œuvres de médiums différents dans un même espace, environnements déambulatoires et chaotiques, avec souvent fond sonore ou projection vidéo superposée, et une ambiance lumineuse qui joue sur les ombres et les lumières électriques colorées,



UN DÉBORDEMENT
DES LIEUX INSTITUTIONNELS
ET UN
FRANCHISSEMENT
DES FRONTIÈRES
ENTRE MONDE DE L'ART ET MONDE RÉEL ET QUOTIDIEN






-la création de paysages à l'intérieur (Tree et Rock, 2009-2010 ; Sunflower Seeds, 2010), 

-des installations à l’extérieur de la galerie ou du musée (façade, jardin),

-des installations dans l'espace public (place, église),



-des installations éphémères dans le paysage urbain et naturel conservées par la photographie,

-des installations à l’extérieur de la galerie ou du musée (terrasse, cour, immeubles privés, rues),

-un jeu intérieur/extérieur faisant également entrer des éléments de la rue dans la galerie ou le musée (bornes de trottoir, automobiles),

-une commande publique d'oeuvre pérenne (bibliothèque),







-des installations à l’extérieur de la galerie ou du musée (place, gare, commissariat, église, magasin),

-un jeu intérieur/extérieur faisant également entrer des éléments de la rue dans la galerie ou le musée (épices et vêtements provenant de magasins),

-des commandes publiques d’œuvres pérennes dans la ville (quais, place...),





LE MONDE
EST
LEUR ATELIER


AI WEIWEI




GABRIEL OROZCO




PASCALE MARTHINE TAYOU


DES ŒUVRES
QUI INTÈGRENT LE MOUVEMENT RÉEL


-les œuvres de l'artiste n'intègrent pas le mouvement réel (même si elles l'évoquent parfois : accumulations, bicyclettes, courbes des luminaires et des serpents, ou si elles le représentent : traces photographiques de performances, photos documentaires d'évolution du paysage urbain), en dehors des vidéos mais beaucoup intègrent le mouvement grâce à la déambulation du visiteur dans des installations parfois monumentales,

-le Fairytale Project (2007), intègre cependant le voyage réel de Chine à Kassel de 1001 chinois et leur vie sur place,



-si ses œuvres évoquent toutes le mouvement réalisé, potentiel ou représenté, très peu, en dehors des vidéos, offrent une intégration du mouvement réel (mécanique) mais beaucoup intègrent le mouvement grâce à la participation programmée et active du spectateur,



-si ses œuvres évoquent la circulation d'objets de provenance différente, peu d’œuvres, en dehors des vidéos et des installations multimédia, intègrent le mouvement réel (mécanique) et peu sont manipulées ou mises en mouvement par le spectateur, en dehors des workshops qui associent les visiteurs, les associations, les étudiants et les habitants du quartier à une réalisation collective,



DES ŒUVRES
 INTERACTIVES

-le spectateur adopte des points de vue particuliers (SACRED, 2013, Refraction, 2014, projection de la vidéo, Beijing, 2003, au plafond, en 2015), se déplace, manipule exceptionnellement l’œuvre (Sunflower Seeds, 2010),entre dans l’œuvre, devient une partie constitutive de l’œuvre, vit des expériences sensorielles (vue - diversité des médiums, séries, collections-, toucher et plus rarement ouïe- bruit de leurs pas (Sunflower Seeds, 2010), enregistrements sonores (Stay Tuned, 2014), fond sonore de vidéos, chanson et musique du clip, Dumbass, 2013 ; il rencontre d’autres personnes, s’interroge sur les rapports entre l’œuvre et le monde,

-parfois (comme dans Trace, 2014), des bénévoles participent au montage de l'oeuvre,

-enfin, il faut considérer toute la part interactive très importante des followers sur les réseaux sociaux (discussion, soutien, soutien financier) et les attitudes qui en sont déduites (reproduction de slogans, port de tee-shirts, adoption de gestes symboliques) sur Internet, dans les médias et la vie réelle (liberté d'expression, Droits de l'Homme),

-N.B. : l'un des Colored Vases (2006-2010), a été brisé par un artiste, inspiré par les photos de, Dropping a Han-Dynasty Urn (1995), dans une exposition de 2014, à Miami,



-le spectateur adopte des points de vue particuliers, se déplace, manipule l’œuvre (jeux), entre dans l’œuvre, devient une partie constitutive de l’œuvre, vit des expériences sensorielles (vue - diversité des médiums, séries, collections-, toucher et plus rarement ouïe- fond musical, fond sonore de vidéos -et odorat - odeur de caoutchouc) ; il rencontre d’autres personnes, s’interroge sur les rapports entre l’œuvre et le monde,



-le spectateur adopte des points de vue particuliers, se déplace, manipule rarement l’œuvre, entre dans l’œuvre (environnement, ruelle, couloir, dédale), devient une partie constitutive de l’œuvre, vit des expériences sensorielles (vue - diversité des médiums, séries, accumulations, couleurs, lumières, projections vidéos-, ouïe - fond sonore des vidéos, diffusion d'enregistrements sonores urbains et naturels-, toucher - workshops-, et plus rarement odorat - odeur de foin) ; il rencontre d’autres personnes, s’interroge sur les rapports entre l’œuvre et le monde,














-N.B. : l'oeuvre Colonne Pascale (2011), a été vandalisée (renversée), dans l'église Saint-Bonaventure de Lyon, en 2011,

UN CHOIX DE 12 ŒUVRES
EMBLÉMATIQUES

1-Profile of Duchamp, Sunflower seeds, 1983
2-Dropping a Han-Dynasty Urn, 1995,
3-Tiananmen Square, 1994
4-Forever (Bicycles), 2003
5-Stool, 2006

6-Bird's nest, 2005-2008
7-Fairytale People, 2007
8-Self-Portrait, 2009,
9-Remembering, 2009

10-Sunflower Seeds, 2010
11-S.A.C.R.E.D, 2013

12-Trace, 2014.


1-My Hands Are My Heart, 1991

2-Yielding Stone, 1992
3-Extension of Reflection, 1992
4-La DS, 1993
5-Home Run, 1993

6-Yogurt Caps, 1994
7-Horses Running Endlessly, 1995
8-Black Kites, 1997
9-Ping-Pond Table, 1998

10-Photogravity, 1999
11-Samurai Tree Invariants, 2004-2007
12- Mobile Matrix, 2006.


1-Afro 100, 2005

2-Chalk C, 2007
3-Poupées Pascale, 2008
4-Kids Mascarade, 2009
5-Human Being@work, 2009 (Biennale de Venise)
6-La Roue des Insultes, 2010
7-Octopus, 2010
8-Garden House, 2010
9-Colonne Pascale, 2011
(Eglise Saint-Bonaventure, Lyon)
10-Home Sweet Home, 2011
11-Plastic Bags, 2012 (Gare Saint-Lazare, Paris)
12-Arbre de Vie, 2015









FICHE RÉCAPITULATIVE TÉLÉCHARGEABLE ET MODIFIABLE



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